Solidarité Gaspésie
Regroupement citoyen
MISSION
Nous sommes un regroupement citoyen, autonome et non partisan, qui œuvre pour un développement respectueux, viable et écoresponsable du territoire gaspésien et des communautés qui l’habitent.
Dans une perspective de développement régional, nous valorisons la solidarité, la diversité, l’équité, la justice et l’innovation pour améliorer notre vivre-ensemble et renforcer notre capacité d’agir dans les champs sociaux, environnementaux, économiques et de gouvernance.
Notre stratégie se base sur la réflexion, le renforcement et le partage des connaissances, la mobilisation et la prise de parole en lien avec les aspirations et besoins qui émergent des collectivités locales et régionales.
VISION
En 2030, Solidarité Gaspésie est présent et œuvre dans toutes les MRC de la péninsule gaspésienne. En s’appuyant sur leur intelligence collective, les citoyens et citoyennes exercent une prise de parole responsable et des actions concrètes quant au bien-être des communautés et contribuent au développement d’une société démocratique, inclusive, équitable, juste et écoresponsable.
VALEURS
1- La SOLIDARITÉ
C’est un sentiment humanitaire qui pousse des personnes à s'entraider et une volonté d’agir pour le bien commun. Pour les membres, la solidarité, c’est important car, se soutenir les uns les autres, c’est l’un des meilleurs moyens de créer un monde plus juste, plus inclusif et plus équitable.
2- La TRANSPARENCE
Pour Solidarité Gaspésie, la transparence s’exerce par une libre circulation de l’information au sein des membres du comité de coordination et envers les différents comités territoriaux. Nous désirons rendre toutes les informations facilement accessibles à tous les membres.
3- Le RESPECT
C'est penser et agir positivement avec autrui comme avec soi-même. Respecter implique de se soucier de l'impact de nos actes sur autrui, d'être inclusif et d'accepter les autres pour ce qu'ils sont, même lorsqu'ils sont différents.
4- L’ENGAGEMENT
L'engagement se manifeste par les gestes, les comportements et par l’implication des membres au sein des comités de travail. La notion d’engagement s’incarne aussi au travers des actions que nous pouvons porter au profit des autres. Nous avons à cœur de nous dépasser et d’améliorer le bien-être des individus et de la communauté.
5- Le BIEN COMMUN
La poursuite du bien commun, c’est la volonté de poursuivre les meilleurs intérêts de la collectivité ainsi que ceux de chacun des individus qui la constituent. Elle suppose que des personnes d'horizons divers s'entendent, de façon responsable, pour relever des défis inhérents à la vie en société.
ORIENTATIONS PROPOSÉES
Retenons d’abord trois éléments fondamentaux qui sous-tendent ces orientations:
- Articuler ensemble développement économique et développement social;
- Associer préoccupations environnementales et développement éco-responsable;
- Implanter un modèle de gestion intersectorielle pour les services publics, ceci à l’échelle locale et régionale.
Voici les orientations proposées:
Occupation dynamique du territoire: contrer le vieillissement démographique régional, assurer une accessibilité plus large aux transports, notamment le transport ferroviaire, aérien, maritime et par autobus.
Développement socio-économique: soutenir prioritairement le développement des entreprises locales et régionales; assurer la création d’emplois durables; travailler à la deuxième et troisième transformation des produits développés par les entreprises; favoriser la consolidation et la création de coopératives et d’entreprises d’économie sociale. Ces orientations pourraient se déployer dans les secteurs d’activité priorisés pour la région: exploitation et aménagement forestiers, agroalimentaire, pêches et aquaculture, énergie éolienne et tourisme.
Développement social: Réduire les inégalités socio-économiques; lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale; permettre aux ménages un meilleur accès à un logement abordable; accroître l’accessibilité et la diversité des services publics offerts, ceci en santé, en éducation de même qu’en recherche; contrer la centralisation des services publics.
Développement culturel: reconnaître l’importance du secteur culturel dans le développement du territoire; soutenir la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine; assurer la viabilité et la vitalité culturelle des collectivités.
Environnement et développement éco-responsable: miser sur les énergies renouvelables (éolienne, solaire, biomasse, géothermie); réduire la production de GES; travailler à des économies d’énergie, développer le transport collectif; favoriser l’écotourisme.
Gouvernance et démocratie: assurer une plus grande concertation entre les MRC et pour l’ensemble du territoire régional; travailler à la mise en place d’une nouvelle structure de concertation et de décision régionale; favoriser la mobilisation citoyenne locale et régionale; créer des solidarités avec d’autres régions connaissant des problèmes semblables de développement.
NOTRE INTENTION
Cette perte financière nette, combinée à la fragilisation de réseaux de solidarité et de communication, en plus du départ des 34 professionnels mandatés au sein de la CRÉ, auront affaibli la capacité d’intervention des décideurs publics au niveau régional. Des comportements de repli, compréhensibles dans pareille situation, semblent dorénavant déterminer une partie des postures adoptées par les porteurs de mandats du développement territorial. Ceci, alors même que les circonstances commandent une motivation sans faille à faire converger les démarches et échafauder des perspectives à même de mobiliser l’ensemble des acteurs régionaux vers la transition sociale et économique imposée tant par les changements climatiques que par la relance, hors des logiques habituelles, du développement territorial.
Qu’ils soient issus de la société civile, des MRC, des milieux académiques ou économiques, tous s’accordent sur l’importance des chantiers à amorcer. Par ailleurs, lors du Forum Gaspésie tenu le 18 mai 2017 à Bonaventure, quelques messages clairs et forts, ressortant du sondage réalisé auprès de 360 personnes préalablement au Forum, ont été communiqués aux participants et participantes. Nous nous en inspirons pour orienter notre démarche:
- Se doter d’une vision commune de développement pour la région;
- Construire une solidarité régionale solide;
- Favoriser un développement endogène s’appuyant notamment sur les PME locales et soutenir la création d’emplois durables;
- Mettre en place des espaces d’échange avec les citoyens et citoyennes.
Force est de constater également que les élus politiques et municipaux concernés à l’échelle nationale, de même que divers acteurs de la société civile n’ont pas réussi à convaincre le pouvoir politique central à Québec de soutenir de manière efficace et intégrée le développement des régions dites éloignées. Il devient donc crucial pour l’avenir de ne pas agir seul, région par région, mais de tisser des alliances avec d’autres territoires confrontés à des situations semblables de mal-développement.
1] La région gaspésienne comprend ici les cinq MRC de la péninsule gaspésienne, n’incluant pas la Communauté maritime des Îles-de-la-Madeleine. Il s’agit donc des MRC de la Haute-Gaspésie, de la Côte-de-Gaspé, de Rocher-Percé, de Bonaventure et d’Avignon. [2] La CRÉ-GIM évoluait avec un budget compris entre 8 et 13M $ annuellement, en plus de mobiliser 34 professionnels qui oeuvraient directement au développement concerté du territoire. Remplacé par le FARR dont le budget pour 2017-2018 s’est élevé à 1,6M$, la région aura perdu plus de 11M$ en budget de développement pour la même période (3M$ en moins du FDT combiné au 8M$ de la CRÉ). Source : bureau du Député Gaétan Lelièvre.
Les objectifs spécifiques de notre démarche
Valoriser le dialogue entre les élus municipaux et les membres de la société civile: autrement dit, assurer un dialogue soutenu entre les acteurs de la démocratie politique (élus municipaux) et ceux de la société civile (démocratie sociale).
Mieux intégrer le point de vue des citoyens et citoyennes aux diverses étapes de réflexion et d’action.
S’assurer d’une démarche non partisane, démarche capable de prendre en compte les intérêts spécifiques aux divers secteurs de développement de notre région, mais démarche aussi capable de mettre de l’avant l’intérêt général des populations que nous desservons.
Élaborer parallèlement un modèle de développement territorial qui repose avant tout (mais pas exclusivement) sur les forces endogènes des territoires et qui favorise l’empowerment des individus et collectivités constituant ces territoires. Ce modèle implique une redéfinition du rôle de l’État dans sa mission d’accompagnement au développement des territoires et des cultures qui s’y manifestent. Enfin, nous parlons ici d’un modèle innovateur dans ses dimensions économique, sociale, environnementale et de gouvernance.