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    Exploration et exploitation des hydrocarbures au Québec.

    Québec ferme définitivement la porte à l’exploitation d’hydrocarbures

    Des  décennies  de  lutte  ont  poussé  le  gouvernement  Legault  à  renoncer à  l’exploitation  des  hydrocarbures. Les milliers de citoyen·ne·s et les centaines de groupes environnementaux et citoyens partout au Québec, d’Anticosti à Bécancour, en passant par la Gaspésie et Lotbinière, qui se sont mobilisés pendant des décennies contre les hydrocarbures, sont à remercier pour l’annonce faite aujourd’hui par le premier ministre Legault.

    « Cette décision du Gouvernement du Québec constitue une très bonne nouvelle. Nous demandons maintenant au Premier Ministre François Legault, et à son gouvernement, de ne pas céder aux nombreuses pressions des entreprises pétrolières et gazières visées par cette décision, qui cherchent à optimiser leurs bénéfices au moyen de compensations financières injustifiées. Rappelons-nous que l’État québécois a déjà versé des dizaines de millions de dollars à ces entreprises en guise de subventions ou autres formes d'aide. Ceci a assez  duré!  »

    Carol  Saucier,  porte-parole de  Solidarité  Gaspésie.

    Les regroupements citoyens Solidarité Gaspésie et La Planète s’invite au Parlement-Gaspé s'opposent à la poursuite intentée par Gaspé Énergies visant à obtenir notamment l’autorisation de forage au puits Galt 6. Cette poursuite est entendue en Cour Supérieure du Québec les 1er, 2 et 3 mars 2021.

    Gaspé Énergies, une filiale de Ressources Utica, a demandé le 25 février 2020 au Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles une autorisation de forage pour le puits Galt 6, situé à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Gaspé. Le 13 octobre 2020, le Ministre Jonathan Julien a signifié, à l’entreprise, son refus d’émettre un tel permis de forage en s’appuyant sur les risques quant à l’intégrité et la conservation du milieu hydrique relatif au site du puits.

    À la suite de cette réponse, Gaspé Énergies a déposé, le 29 octobre2020, une demande de contestation de la décision rendue par le ministre, ceci à la Cour Supérieure du Québec. L’entreprise cherche non seulement à faire renverser la décision du ministre afin d’obtenir l’autorisation de forer, mais vise à faire invalider l’article 23 du Règlement sur les activités d’exploitation, de production et de stockage d’hydrocarbures en milieu terrestre. Cet article stipule qu’un site de forage pétrolier ne peut être établi à moins de 1000 mètres d’un milieu hydrique, sauf s’il y a approbation du ministre en ce sens. L’invalidation éventuelle par la Cour de l’article 23 entraînerait un affaiblissement important des quelques éléments à caractère environnemental inclus dans la Loi sur les hydrocarbures entrée en vigueur en 2018.

    Une étude hydrogéologique indépendante, réalisée en 2016 pour le puits Galt 6, confirmait:

    • la présence de la Rivière Petite Fourche à moins de 800 mètres du site projeté du puits;
    • la présence de risques pour l’eau dus à la nature de l’aquifère. En effet, Galt 6 serait localisé dans un secteur où le milieu hydrique est très vulnérable à la contamination de surface.

    Au sujet de l’ensemble du projet Galt, mentionnons aussi les éléments suivants:

    • Il n’y a pas d’acceptation sociale clairement démontrée, notamment de la part des populations concernées, à l’égard de ce projet;
    • Gaspé Énergies est une filiale de Ressources Utica. Or, c’est un fonds spéculatif étranger, dont le siège social se situe à Vienne (Autriche), qui détient une forte majorité du capital de l’entreprise. Nous faisons face à un acteur économique dont les intérêts financiers risquent d’être bien éloignées des préoccupations de développement de notre territoire et de la Gaspésie;
    • le Gouvernement du Québec a jusqu’à maintenant perdu des sommes importantes dans les prédécesseurs de Gaspé Énergies et de Ressources Utica;
    • le projet Galt et plus largement l’établissement d’une filière des hydrocarbures au Québec reposent sur un type de développement incompatible avec la mise en œuvre d’une transition énergétique juste et d’un véritable développement durable. L’acceptabilité d’une telle filière n’est donc pas au rendez-vous.

    Considérant ce qui précède, les regroupements Solidarité Gaspésie, La Planète s’invite au parlement-Gaspé, ainsi que de nombreux autres citoyen-e-s demandent:

    • au ministre Jonathan Julien de maintenir son refus d’autoriser le forage du puits Galt 6;
    • le maintien de l’article 23 du Règlement sur les activités d’exploration, d’exploitation et de stockage des hydrocarbures en milieu terrestre;
    • le retrait des investissements de Ressources Québec dans le projet Galt et, incidemment sans doute, dans la poursuite de Gaspé Énergies;
    • l’arrêt complet et définitif du projet Galt.

    Diverses actions seront entreprises au cours des prochains jours et semaines: à court terme, la participation aux audiences de la Cour Supérieure: la tenue d’un rassemblement mercredi midi, le 3 mars, à Gaspé, sur le terrain jouxtant le panneau publicitaire de la ville. Nous vous invitons à y assister dans le respect des mesures sanitaires en cours, i.e. port du couvre-visage et distanciation physique de 2 mètres entre les participants. Un point de presse quotidien permettra de faire le bilan des audiences de la veille de 9h00 à 9h30, les mardi, mercredi et jeudi dans la salle virtuelle https://meet.google.com/jwd-mhkq-jda



    Québec ferme définitivement la porte à l’exploitation d’hydrocarbures 


    19 octobre 2021 

    Des  décennies  de  lutte  ont  poussé  le  gouvernement  Legault  à  renoncer à  l’exploitation  des  hydrocarbures. Les milliers de citoyen·ne·s et les centaines de groupes environnementaux et citoyens partout au Québec, d’Anticosti à Bécancour, en passant par la Gaspésie et Lotbinière, qui se sont mobilisés pendant des décennies contre les hydrocarbures, sont à remercier pour l’annonce faite aujourd’hui par le premier ministre Legault.

    « Cette décision du Gouvernement du Québec constitue une très bonne nouvelle. Nous demandons maintenant au Premier Ministre François Legault, et à son gouvernement, de ne pas céder aux nombreuses pressions des entreprises pétrolières et gazières visées par cette décision, qui cherchent à optimiser leurs bénéfices au moyen de compensations financières injustifiées. Rappelons-nous que l’État québécois a déjà versé des dizaines de millions de dollars à ces entreprises en guise de subventions ou autres formes d'aide. Ceci a assez  duré!  »

    Carol  Saucier,  porte-parole de  Solidarité  Gaspésie.



    Près de 30 000 personnes réitèrent : pas de cadeaux aux entreprises pétrolières et gazières!

    Québec, Montréal, Gaspé, le 31 mars 2022 - Une pétition signée par 29 500 personnes, portée par 16 groupes et organisations et appuyée par 29 autres, a été envoyée ce matin à la Commission de l'agriculture, des pêcheries, de l'énergie et des ressources naturelles. La pétition demande à ce que le projet de loi 21, Loi visant principalement à mettre fin à la recherche et à la production d’hydrocarbures ainsi qu’au financement public de ces activités, soit adopté rapidement sans que les compagnies pétrolières et gazières ne reçoivent de cadeaux de départ.
    Les groupes à l’origine de la pétition tiennent à souligner le travail fait actuellement par tous les partis politiques pour arriver à mettre un terme à l’exploitation pétrolière et gazière au Québec. Cependant, ils demeurent inquiets des trop généreuses indemnités qui pourraient être données aux entreprises, alors que les besoins financiers sont nombreux afin d’entamer la transition énergétique, et que les coûts sur le système de santé causés par les changements climatiques vont en augmentant.
     « Nous tenons à souligner les nombreuses améliorations qui ont été faites au projet de loi jusqu’ici et l’ouverture du gouvernement à le modifier. Cependant, nous considérons toujours beaucoup trop élevées les indemnités offertes aux entreprises pétrolières et gazières et réitérons notre demande afin qu’elles soient exclues du projet de loi. Nous déposons cette pétition pour montrer l’appui de la population à notre demande », affirment les groupes à l’origine de la pétition.
    ​Les groupes tiennent aussi à rappeler les résultats d’un sondage mené en février dernier démontrant que 52 % des personnes interrogées disent être d'accord avec l’interdiction des forages pétroliers et gaziers tandis que seulement 25 % sont en désaccord. De plus, 70 % des personnes interrogées demandent à ce que les entreprises pétrolières et gazières soient tenues responsables financièrement des dégâts laissés par leur industrie. Enfin, 54 % des personnes interrogées considèrent que le montant de 100 millions de dollars que le gouvernement prévoit verser aux compagnies d’énergies fossiles sous forme d’indemnisation est trop élevé; en comparaison, seulement 4 % considèrent qu’il n’est pas assez élevé
    Pour informations :
    Anthony Côté Leduc, relations médias, Équiterre
    (514) 605-2000 ; acoteleduc@equiterre.org
    Gabriel Marquis, responsable des communications de Nature Québec
    (581) 307-8613 ; gabriel.marquis@naturequebec.org
    Pamela Daoust, directrice des communications
    Association québécoise des médecins pour l’environnement (AQME)
    (514) 267-2589 ; pamela@cape.ca
    Laura Bergamo, conseillère en communications, Greenpeace Canada,  lbergamo@greenpeace.org ; +1 (438) 928-5237
    Mathieu Langlois, responsable des communications, Eau Secours
    (514) 588-5608 ; communications@eausecours.org
    Léa Ilardo, analyste politique, Fondation David Suzuki
    (438) 520-5964 ; lilardo@davidsuzuki.org
    Pascal Bergeron, porte-parole, Environnement Vert Plus
    (581) 886.1189, comm.evp@gmail.com
    Carol Saucier, porte-parole, Solidarité Gaspésie,
    (418) 368-4380, carol_saucier@uqar.ca
    Simon Guiroy, coordonnateur et porte-parole, Coalition étudiante «Arrêtons GNL»
    (514) 730-7945; arretons.gnl@gmail.com

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